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Affichage des articles du juillet, 2018

2015. La contre-offensive du Maréchal Soult sur Pampelune

Le Maréchal Soult à Bayonne et Saint-Jean-Pied-de-Port  (12 au 30 juillet 1813) Article publié par le Bulletin de la Société des sciences lettres et arts de Bayonne, n° 170, année 2015 INTRODUCTION En l’année 2013, le bicentenaire de la contre-offensive menée par le Maréchal Soult, de Saint-Jean-Pied-de-Port vers Pampelune, en juillet 1813, aurait, à plusieurs égards, mérité d’être célébré. Le 21 juillet 1813, Nicolas Soult, maréchal d’Empire, arrivant de Bayonne, parvenait à Saint-Jean-Pied-de-Port, où il installait son Quartier Général au château d’Olhonce. Quatre jours plus tard, le 25 juillet 1813 à l’aube, il lançait, en direction de Pampelune, la contre-offensive de l’Armée des Pyrénées, dont il venait de prendre le commandement. Cette contre-offensive, qui visait à rattraper le grave échec subi à Vitoria, un mois plus tôt le 21 juin 1813, constitua l’ultime tentative de reprise de l’initiative, au cours des derniers jours de la guerre que les armées napoléonie

2016. La bataille de Château-Pignon (1-6 juin 1793)

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Article publié par le Bulletin de la Société des sciences lettres et arts de Bayonne,  n° 172, année 2017 Après la conquête du royaume de Navarre, Ferdinand d’Aragon, roi des Espagnes, fit ériger, vers 1513-1515, une forteresse, dénommée Château Pignon, ou Castel Peñon , à trois kilomètres environ au Nord de la ligne de crête des Pyrénées, afin de contrôler l’itinéraire qui, reliant Pampelune, capitale du royaume de Navarre, à sa province d’Outre-Ports, conduisait de Burguete à Saint-Jean-Pied-de-Port, après avoir franchi la chaine des Pyrénées au col de Roncevaux. Près de trois siècles plus tard, à l’époque de la Révolution française, la ligne de crête étant la frontière entre la France et l’Espagne depuis le traité des Pyrénées de 1659, le site de Château Pignon constitua l’objectif initial de l’offensive espagnole qui visait à s’emparer de la citadelle et de la cité de Saint-Jean-Pied-de-Port. Il fut ainsi le terrain d’une dure bataille, qui dura six jours, du 1 er au